À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Mufti de la République affirme : Une presse libre est l’un des piliers des sociétés solides, la gardienne fidèle de la conscience collective et la base sur laquelle repose la société dans son parcours de développement et de progrès.

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque année le 3 mai, Son Éminence le Professeur Docteur Nazir Mohamed ‘Ayyad, Mufti de la République et Président du Secrétariat général des institutions de fatwa dans le monde, adresse ses plus sincères félicitations et ses plus vives marques d’estime à chaque journaliste libre et à chaque plume intègre, convaincus du rôle fondamental de la parole dans la construction de la conscience, la révélation de la vérité, la stimulation de la réflexion face aux enjeux de la société avec sincérité et réalisme, et la formation d’une conscience collective qui ne se laisse pas abuser par les slogans ni détourner par les mensonges.
Son Éminence affirme que la presse libre, en tant qu’outil de construction et non de destruction, constitue l’un des piliers des sociétés solides, le gardien fidèle de la conscience collective et le fondement sur lequel repose la société dans son cheminement vers le développement. Elle est l’œil vigilant de la nation qui ne dort jamais, sa voix inébranlable, fidèle à la vérité en toutes circonstances, quels que soient les défis.
Le Mufti de la République exprime également sa profonde admiration et son respect envers les journalistes de Gaza, qui ont consacré leur plume à documenter la vérité face à la tyrannie, tombant en martyrs de la parole dans les champs de la sincérité, sans hésitation ni crainte. Ni la répression de l’occupant, ni sa brutalité, ni les flammes de la guerre n’ont pu les dissuader. Ils sont restés fermes, porteurs du message de conscience, fidèles à la mission de la parole en temps de siège et d’obscurité. Ils sont, et demeurent, des phares de liberté dans une longue nuit, des porteurs de flambeaux inextinguibles, des gardiens d’une mémoire que l’on ne saurait effacer. Ils ont écrit l’histoire du cœur même de la tragédie, faisant de la parole un miroir de la douleur et un étendard de la vérité qu’on ne rabaisse jamais.
Qu’Allah protège les hommes libres, fasse de la parole sincère une lumière inextinguible, et accorde aux martyrs de la vérité les plus hauts degrés dans l’au-delà.