Le divorce à la demande de la femme : répudiation ou dissolution ?

Quelle est la nature juridique de la répudiation à l’initiative de la femme en Islam ?

Dans la législation islamique, la femme peut demander le divorce sous deux formes :

  1. La demande de divorce sans compensation est considérée comme une répudiation (ṭalāq). Or, il est établi que l’homme ne peut pas prononcer la répudiation lorsque la femme est en période de menstrues, de post-partum ou après un rapport intime situé entre deux cycles menstruels. Cette restriction ne s'applique-t-elle pas exclusivement à l’homme, comme l’indique le verset « Ô Prophète ! Quand vous répudiez les femmes, répudiez-les pendant leur période d’attente prescrite… » (Sourate 65, verset 1) ? Pourquoi alors certains savants considèrent-ils cette répudiation valide si elle est demandée par la femme, alors que l’interdiction semble concerner uniquement l’homme ?
  2. La demande de divorce avec compensation (khul‘) est une dissolution du mariage et non une répudiation. Selon la majorité des savants, la femme doit observer un délai de viduité de trois cycles menstruels, alors que d'autres estiment que la règle est d’un seul cycle. Quelle est la base juridique de cette divergence et pourquoi certains savants maintiennent-ils l’obligation d’un délai de viduité de trois cycles menstruels dans ce cas ?

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Divorce via (SMS), WhatsApp, Email

La validité d'un divorce prononcé par message (SMS, WhatsApp, Email) dépend-elle de l'intention du mari au moment de l'écriture et de l'envoi ?

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Incertitude en matière de divorce sous condition

J'ai dit à ma femme : « Je jure par Allah qu’à chaque fois que tu mens, tu seras divorcée si je m'en souviens. » En disant cela, je n’étais pas sûr si je voulais par un tel serment l’empêcher de mentir ou la divorcer réellement. En effet, ce serment était une riposte rapide à son refus jurer de ne plus mentir. Quel en est l'avis religieux ?

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Doutes sur le divorce

Salam alaykoum. Si un mari jure devant Allah qu'il ne se souvient pas avoir prononcé le mot de divorce car il était inconscient de ce qu'il disait, mais que sa femme pense qu'il l'a prononcé, à qui devrait-on accorder sa confiance ? Devrait-on privilégier l'homme ou bien la personne la plus pieuse des deux ?

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Tu m'es interdite

J'ai dit à ma femme : « Tu m'es interdite comme l'est ma mère ou ma sœur » dans l'intention de ne plus la toucher. J'ai jeûné, à titre d'expiation, soixante jours successifs. Une autre fois, je lui ai dit : « Si tu passes la nuit chez ton père, tu me seras interdite comme l'est ma mère ou ma sœur. » dans la même intention. Toutefois, elle a passé la nuit chez lui. Quel en est l'avis religieux ?

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Pension de consolation (mout’a) octroyée à la femme divorcée

Je voudrais connaître le statut légal de la pension de consolation Nafaqat al-Mot’aa quant à sa valeur, sa durée, ses conditions, et sa manière d'acquittement, surtout si cette pension concerne un mariage qui a duré trois ans. Veuillez préciser le point de vue de la Charia à ce sujet !

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Divorce prononcé sous l'effet de colère

Pendant une période de trente-six ans de mariage, j'ai prononcé le divorce à l'encontre de ma femme à trois reprises. Il est important de noter que je suis atteint de diabète, ce qui contribue à mon état d'irritation. Chaque fois qu'elle me contrariait, je lui déclarais : "Tu es répudiée". J'ai répété cette déclaration à trois reprises. Est-il possible que je rétablisse ma relation matrimoniale avec ma femme ?

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