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Dar al-Iftaa d'Égypte

Lors de son discours à l'atelier "Les questions de la famille égyptienne" au Centre national de recherche sociale et criminologique, le Mufti de la République affirme :

Lors de son discours à l'atelier "Les questions de la famille égyptienne" au Centre national de recherche sociale et criminologique, le Mufti de la République affirme :

Parler de la famille n'est plus un luxe ou un simple ajout, mais fait désormais partie des devoirs les plus impérieux. »

Son Éminence le Professeur Docteur Nazir Mohamed ‘Ayyad, Mufti de la République et Secrétaire général des institutions des Fatwas dans le monde, a déclaré : « Parler de la famille n’est plus un simple luxe ou un discours facultatif, mais est devenu l’un des devoirs les plus impératifs, en raison des défis idéologiques et culturels méthodiques qu’elle affronte, lesquels visent à saper les valeurs et à démanteler l’institution familiale. Cela constitue une menace directe pour la stabilité de l’ensemble de la société. »

Cette déclaration a été faite lors de son intervention à l’atelier organisé par le Centre national de recherche sociale et criminologique, intitulé : « Les questions de la famille égyptienne : défis et moyens d’y faire face », en présence d’un groupe d’universitaires, d’experts et de spécialistes dans les domaines de la sociologie, de la religion et des médias.

Son Éminence le Mufti a commencé son allocution en adressant ses remerciements à la direction du Centre national de recherche sociale et criminologique, et en particulier à Madame la Professeure Dr. Hala Ramadan, directrice du Centre, saluant les efforts scientifiques déployés par cette institution dans le traitement des questions sociétales prioritaires, au premier rang desquelles figure la question de la famille, qu’il a qualifiée de « non pas ordinaire ou secondaire, mais représentant le cœur de la sécurité sociale et l’essence même de la stabilité nationale ».

Il a ajouté : « Parler de la famille et de ses enjeux n’est plus une question secondaire ou accessoire, comme on avait tendance à le considérer auparavant ; c’est désormais l’un des devoirs les plus impérieux, à la lumière des défis contemporains qui évoluent rapidement. La structure familiale n’est plus isolée des transformations intellectuelles, culturelles et comportementales qui l’entourent. Cela rend indispensable une synergie entre les efforts religieux, scientifiques et sociétaux afin de préserver cette entité fondamentale, qui constitue le noyau de la société et sa première pierre angulaire. »

Son Éminence le Mufti a souligné que Dar al-Iftaa d’Égypte suit ces transformations avec une grande attention, et qu’elle s’efforce de faire face aux problèmes émergents qui affectent la stabilité et la cohésion de la famille. Il a précisé que l’un des défis les plus graves auxquels la famille est confrontée aujourd’hui est l’impact croissant des réseaux sociaux, qui véhiculent des « concepts erronés où les faits se mélangent aux illusions, et où sont diffusées des idées étrangères visant à déconstruire les valeurs et effacer l’identité ».

Il a également averti contre l’invasion idéologique et culturelle systématique qui cible la stabilité de la famille et déforme ses fondements, par la propagation d’idées qui vont à l’encontre de notre système religieux et moral, telles que : l’homosexualité, la liberté débridée, et le rejet des principes qui préservent l’équilibre au sein de la famille. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, « parler des questions relatives à la famille est une question de sécurité sociale et de stabilité nationale, tout aussi importante que toute autre question majeure. »

Son Éminence a affirmé que la protection de la famille est indissociable de celle de l’identité nationale, déclarant : « Notre identité nationale est composée de la religion, de la langue, de l’histoire et des valeurs. Il existe des tentatives systématiques pour effacer cette identité, ce qui nécessite une prise de conscience vigilante et une solidarité pour protéger l’être humain égyptien de la dissolution culturelle. »

Le Mufti a conclu son discours en soulignant l’importance d’adopter un discours religieux éclairé, à la hauteur des défis actuels, en disant :
« Nous avons besoin d’un discours religieux conscient, cohérent et intégré, soutenu par un appui scientifique et sociétal, afin de pouvoir restaurer l’équilibre au sein de la famille, renforcer les valeurs d’affection et de miséricorde, et faire face aux défis moraux et intellectuels qui menacent la cohésion de la société. Il ne fait aucun doute que les rencontres scientifiques et les ateliers interactifs comme celui-ci constituent une étape dans la bonne direction pour bâtir une société forte et solidaire, qui valorise la famille et la protège de la désintégration et de la perdition. ».

 

 

 

 

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